"Pour dire les choses en quelques mots qui puissent cerner ce musicien pas comme les autres, on pourra évoquer « un autodidacte, multi-instrumentiste, un explorateur doublé d’un inventeur, celui d’un idiome de la traversée des « espaces inquiets » où, des profondeurs, peut surgir à tout moment une voix chantant dans une langue oubliée, enfant naturel de son cheminement créatif. On pourra aussi parler d’une musique de chambre contemporaine électro-acoustique, d’un rock technoïde où s’épanouissent basse, violoncelle, claviers, percussions, samples et autres cordes synthétiques » [1]. Il faut de surcroît rappeler que Thierry Zaboitzeff a mis son art au service de la musique bien sûr, mais aussi du théâtre et de la danse (souvenons-nous du Mariage du ciel et de l’enfer et de Roland Petit en 1985, ou de la mise en musique de films anciens : Faust, Nosferatu, Hâxan)." – Denis Desassis - Citizen Jazz - 24.11.2022