Zaré grandit dans les quartiers de Montmartre dont l'histoire et la topographie accidentée lui inspirent des bouts de texte et des mélodies.
La musique, il y baigne dans l'atmosphère de l'appartement où son grand frère écoute à tue tête Léo Ferré et Beethoven.
La langue, il la côtoie quotidiennement à proximité de sa grand mère qui déclame ses vers en Arménien à qui veut l'entendre depuis la cuisine où elle prépare ces fameuses aubergines farcies depuis l'aurore.