Jaùn Séphir
Jaùn Séphir est venu au monde dans son trou de campagne où l'on "chante pour passer le temps petit qu'il nous reste de vivre". Chanter pour se distraire du spectacle de la vie qu’on regarde avec un oeil parfois ingénu ou bien plus coquin selon la distance que l’on prend avec le réel.
Sur Opium Intox, la voix s’accompagne de boîtes qui font pouet, brouzzz, pif, paf, poum et vouin. Les guitares font des touing sauf quand les claviers boutonneux leur volent la vedette avec des douing filtrés. Dans cette errance électronico-acoustique on distingue une nébuleuse qui se cherche ou qui fabrique sa propre justification. À l’image de certains états quantiques qui ne se déterminent qu’au moment de l’observation, dans cette quête d’un sens possible, les intuitions se fixent en ondes sonores, pour un instant seulement, puis disparaissent aussi sec pour laisser place à la suite.
La suite, toujours la suite jusqu’à ce que vienne l'insatisfaisant moment du dénouement...